Il est évident que le repositionnement islamiste marocain, dans ses points forts et à la limite de ses crises répétitives, est le résultat d’une volonté étatique, réelle et consciente, concomitamment à l’avènement du règne Mohammed VI, de couper avec un période qui a signé la collision entre ces courants et les appareils d’Etat répressifs trois décennies durant (1965-90). Cette collision visait, on le sait, la disparition, ou du moins le muselage de la gauche nationale, des groupes marxistes et de tous les opposants de quelque bord qu’ils soient.
Champ politique, islamisme et intellectuels en conflictualité hybride
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