Rien ne va plus entre les géants de la technologie et l'Union Européenne, notamment X (ancien Twitter), Google et Meta, qui semblent tous marcher pour Donald Trump et s'égosillent de sa réélection à la tête des USA.
La palme de la colère européenne va à Elon Musk bien évidemment, qui s'est autorisé à critiquer les responsables de l'Union Européenne, voire à s'immiscer directement dans les affaires de politique intérieure des pays de cet ensemble régional dominant dans les relations internationales. Musk s'est, en effet et à titre d'illustration, permis de soutenir ouvertement l'AfD (parti d'extrême droite allemande qui est en passe de devenir le parti de gouvernement) dans un entretien que d'aucuns qualifient de "complaisant" à l'égard de ce mouvement politique? Cet appui flagrant n'a pas plu aux leaders démocrates de l'UE. et fut considéré comme étant le débordement de trop.
La goutte qui a ainsi débordé le vase de la tolérance européenne s'est étendue à Google et Meta, accusés également de se dérober de leurs obligations légales européennes depuis que Trump a été réélu pour un nouveau mandat. Ce qui inquiète autrement par ailleurs l'ensemble des dirigeants européens qui ne sont pas affiliés aux mouvances de droite et d'extrême droite.
La question "giratoire" qui mobilise néanmoins actuellement les dirigeants européens tourne autour de la volonté réelle des dirigeants des géants d'Internet de jouer le jeu de la démocratie et de respecter la réglementation que l'UE a mise en vigueur, en particulier les nouvelles obligations sur les algorithmes des réseaux sociaux dans le cadre du Digital Services Act (DSA) visant plus d'équité et de transparence sur ces plateformes.
Elon Musk, manipulateur d'algorithmes en vue d'intérêts politiques ?
Le feu croisé sur Elon Musk de ces derniers temps trouve une explication dans la récente déclaration de Henna Virkkunen, Commissaire européenne à la Souveraineté Technologique, annonçant que ces " nouvelles mesures (visent à) faire la lumière sur la conformité des systèmes de recommandation de X avec les obligations du DSA " (Source Commission européenne).
il est entendu que cette mesure sera élargie aux autres GAFA qui seront désormais soumis également à l'obligation de fournir de nouveaux documents sur leurs systèmes d'exploitation, en incluant les éventuels changements qu'ils y auraient apportés.
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