
De la liberté : expressions et conflictualités
La ‘’liberté’’ est une notion protéiforme. Elle a une portée, à la fois, philosophique, sociologique, voire anthropologique, normative, culturelle et même identitaire.
Elle recouvre un champ polymorphe, aussi vaste que peut-être la vie dans son sens existentiel. Cela veut dire que cette acception peut faire l’objet d’autant d’interprétations que d’usages, selon que l’on se situe à l’intérieur ou en extériorité de sa portée, objet de son expression ou observateur de sa déclinaison.
Appliquée au champ social, ce qui est l’objet de cette contribution, la liberté est cet espace qui détermine notre rapport au vécu communautaire, autrement-dit en tant que collectif destinataire-bénéficiaire de sa jouissance. Ce qui suggère le constat primaire, originel si l’on peut dire, en ceci qu’elle est un exercice quotidien qui en fait une équation problématique.
Dans une perception méthodologique, on considérera que la liberté est une formule qui en appelle à deux ensembles de pratiques liés dialectiquement :
- d'une part en tant que questionnement sur la capacité de choisir et de faire…
- d'autre part comme questionnement sur l'exercice concret de ce pouvoir de choisir et de faire.
Ces deux postulats renvoient en fait à la notion de liberté en ce qu’elle est inflexion réflexive, en ce sens qu’elle va de l’individu, pris comme sujet subjectif, et revient vers lui en tant que dépositaire d’une constance : la citoyenneté.
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